đž Live Report â TheâŻCult @ Hellfest 2025
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Date : 20 juin 2025
đ ScĂšne : Mainstage 1 â Clisson
đ„ Un retour trĂšs attendu
AprĂšs une absence remarquĂ©e lors de lâĂ©dition 2023, TheâŻCult signe un retour flamboyant sur les terres sacrĂ©es du Hellfest. Alors que la lumiĂšre dĂ©cline sur Clisson, un souffle mystique parcourt la plaine. Le public est prĂȘt, tendu comme une corde de guitare⊠et lâintro de « Rise » vient faire exploser lâattente collective.
La formation britannique entre en scĂšne avec une prestance intacte, saluĂ©e par une ovation puissante. Ian Astbury, vĂȘtu de noir et drapĂ© dans une aura presque chamanique, semble marcher entre les mondes, entre hier et aujourdâhui. Son regard balaie la foule, et lâincantation commence.

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đ¶ Une setlist entre hymnes et sortilĂšges
Le concert est un condensĂ© dâĂ©nergie brute et de souvenirs cultes. La setlist, prĂ©cise comme un tir de sniper, enchaĂźne les titres sans temps mort, alternant entre classiques intemporels et choix plus rares pour les fidĂšles :
- Rise
- Wild Flower
- The Witch
- Lucifer
- War (The Process)
- C.O.T.A.
- Hollow Man
- Resurrection Joe
- Rain
- Spiritwalker
- She Sells Sanctuary
- Fire Woman
- Love Removal Machine



LâenchaĂźnement final, Ă base de « She Sells Sanctuary », « Fire Woman » et « Love Removal Machine », emporte littĂ©ralement le public dans une transe collective. Le culte a parlĂ©.

đ€ Une performance habitĂ©e
Ian Astbury impose son timbre rocailleux, cabossĂ© mais toujours chargĂ© de cette intensitĂ© mystique qui a fait la renommĂ©e du groupe. Il ne chante pas : il invoque. Ă ses cĂŽtĂ©s, Billy Duffy, fidĂšle gardien du riff, livre une prestation implacable, presque stoĂŻque, mais dâune efficacitĂ© redoutable.
Le binĂŽme fonctionne comme un vieux moteur dâavion : un peu rugueux au dĂ©marrage, mais une fois lancĂ©, plus rien ne peut lâarrĂȘter. Le reste du groupe assure une section rythmique solide, discrĂšte mais essentielle, comme les piliers dâun temple.
đ Un son clair dans la nuit
Fait rare pour un open air, le son est dâune grande clartĂ© : la basse gronde, les guitares tranchent, et la voix dâAstbury reste bien prĂ©sente sans jamais dominer outrageusement le mix. LâĂ©quilibre est lĂ , et lâatmosphĂšre presque magique.
â Conclusion
TheâŻCult a livrĂ© une performance dense, intense, sincĂšre, oĂč le rock devient presque rite de passage. Entre incantations rock, nostalgie spirituelle et Ă©nergie brute, le groupe dĂ©montre quâil nâest pas lĂ pour faire de la figuration, mais pour rappeler Ă tous que le feu sacrĂ© ne meurt jamais. Un moment rare, une messe Ă©lectrique, un culte cĂ©lĂ©brĂ© Ă la hauteur de sa lĂ©gende.

