Hellfest Le Off by Leclerc Clisson 2025 : Le Pré-Festival où la Chaleur Rencontre l’Énergie

Clisson, 17 & 18 juin 2025, nous sommes sous une chaleur intense.

Hellfest Le Off confirme son statut de pré-festival incontournable, deux jours intensifs et résolument gratuit, accessibles, encadrés, et taillés pour offrir un avant-goût idéal de l’Open Air.

Ce prologue musical est désormais reconnu comme le prélude obligé, mélange découvertes hommages, dans une formule gratuite entre Hardcore, Metal, Rock, Punk et surtout très conviviale. Le défi organisationnel, relevé avec brio malgré l’intensité de la chaleur, confirme que ce « Hellfest Le Off by Leclerc Clisson» est désormais une institution à part entière, fidèle à l’esprit Hellfest Open air.

Avec une sonorisation qui monte en puissance d’édition en édition, Le Off présent de nouveaux moyens ou la clarté des guitares respecte l’intensité vocale. L’ambiance reste compacte, dense, sans perte d’intelligibilité, un joli tour de force acoustique, une belle dynamique de son qui a particulièrement brillé sur les sets de Black Pantera et KrashKarma pour ne citer qu’eux, puissance et précision, le tout servi dans une atmosphère respectueuse du public.

Des têtes d’affiche et une programmation de qualité.

Les 35 groupes présents sur les deux jours:

  • • AM:PM
  • • Anthares
  • • Atlas Ashes
  • • Backslain
  • • BÏUR
  • • Black Pantera
  • • Basaalt
  • • Cutting Corners
  • • Dadabovic
  • • Death Structure
  • • Dear Sally
  • • DoorShan
  • • Fallen At Dawn
  • • Hümanimal
  • • Holy Fallout
  • • Harold Barbe
  • • JADES
  • • Joël BatS
  • • Kill An Idol
  • • Kill the princess
  • • Karvane
  • • Left Bank
  • • Les Bugzes
  • • March of Scylla (annulé)
  • • Morgana Magna
  • • Muhūrta
  • • Murder at the Pony Club
  • • Naonerdz
  • • Red Gordon
  • • Solar Eruption
  • • Something Animal
  • • TurnDown
  • • TEEN SPIRIT – Nirvana Cover
  • • From the Inside (Linkin Park Tribute)
  • • KrashKarma

la foule s’est massée dès les premières heures pour vibrer au son d’une affiche de haute volée, mettant à l’honneur des groupes tribute, des découvertes explosives et des pointures du Metal.

Kill The Princess en fin de cette deuxième journée a marqué les esprits avec une prestation intense, portée par des textes puissamment engagés, entre revendications sociales, introspection et énergie scénique. Un moment fort chargé, dans la veine des groupes qui ne se contentent pas de jouer, mais qui prennent position.

Et que dire de l’intervention rafraîchissante de l’humoriste Harold Barbé, avec un ton à la fois caustique et complice, il a su déclencher les rires tout en lançant des piques bien senties aux fans de metal, sans jamais les trahir. Une respiration comique bienvenue.

Enfin, saluons la performance bluffante du groupe From the Inside (Linkin Park Tribute). Une exécution millimétrée, respectueuse de l’héritage du groupe américain, avec une intensité émotionnelle palpable sur chaque titre. Un hommage vibrant à Chester Bennington, qui a remué plus d’un spectateur.

METAL DECADENCE vous propose en oubliant la chronologie du Running order, un retour des groupes qui nous ont marqués.

Atlas Ashes, la leçon du Metal Helvete

Originaire de Suisse romande, c’est un combo de cinq musiciens, emmené par une chanteuse charismatique au sourire communicatif et à l’énergie débordante. Le groupe officie dans un death metal mélodique riche, aux compositions soignées et entraînantes, où l’on sent une volonté d’allier puissance et musicalité.


Une frontwoman solaire
Dès les premières notes, le public est accroché. Il faut dire que la chanteuse capte immédiatement l’attention : présence scénique affirmée, regard franc, voix growlée sans concession et une véritable envie de partager. Elle embarque le public sans forcer, avec une aisance scénique qui contraste avec l’intensité brute du son. Une vraie découverte !


Une exécution solide
Le son, justement, s’est révélé plutôt équilibré, laissant une belle place aux guitares mélodiques, tandis que la section rythmique s’est montrée implacable. Malgré les contraintes inhérentes à une scène Off, la prestation fut de qualité, bien rythmée, et visiblement très attendue par un public curieux et réceptif.


Le metal helvétique à l’honneur
Leur joie d’être présents était palpable, sincère, et leur musique portait avec fierté une certaine identité suisse, entre rigueur technique et émotion mélodique. Une très belle surprise de cette deuxième journée.

À peine descendus de scène, les membres du groupe Atlas Ashes ont partagé leurs premières impressions à chaud, au sens propre comme au figuré, avec Metal Décadence. Sous un soleil écrasant mais devant un public survolté, le groupe suisse a livré une prestation énergique et fédératrice, marquant leur passage d’une pierre blanche.

 Chloé, chanteuse du groupe, revient sur l’instant avec émotion

« C’était incroyable. Le public était chaud malgré le soleil, la chaleur. Nous, on était en train de mourir sur scène, mais on s’est amusé, on a dansé. C’était trop bien. »

 Yann, batteur en nage mais visiblement heureux, enchaîne avec humour

« Je viens de me mettre deux bouteilles d’eau sur la tronche. Je suis HS mais c’était incroyable ! »

Côté guitares, Nathan et Nico savourent également l’instant. Ce dernier confie, le regard étoilé

« C’était un peu un rêve d’enfant… Quinze ans que je viens au Hellfest Off… Jouer ici maintenant, c’est une fierté. »

Et côté basse ? Un clin d’œil à la jeunesse du projet

« Notre bassiste joue depuis moins d’un an… Et il a tout donné sur scène ! » Une belle promesse pour la suite.

Le groupe a prévu de profiter un peu du festival, malgré les obligations professionnelles de certains membres. Mais l’essentiel est ailleurs : une scène, un public, un rêve devenu réalité.

Solar Eruption, du Death Tech de haute volée

Ils étaient attendus de pied ferme… Et ils n’ont pas déçu.
Les Lillois de Solar Eruption, bien connus de la rédaction de Metal Decadence – notamment pour leur passage remarqué lors du Tremplin de l’Apocalypse 2024 – ont enflammé la Mainstage 1 du Hellfest Le Off, à Clisson, sous un soleil de plomb.

Leur death metal technique, affûté comme un scalpel, a une nouvelle fois fait mouche.
Malgré quelques petits soucis techniques en début de set, vite oubliés dans la fournaise ambiante, le groupe a su imposer sa rigueur et sa puissance avec un set de 7 titres impeccablement exécutés, une maîtrise instrumentale sans faille. Le public, connaisseur et curieux, ne s’y est pas trompé : nombreux sont ceux qui ont vibré au rythme des syncopes complexes, des breaks affûtés, et des riffs telluriques du quintet, du grand METAL technique.

Le frontman, charismatique et habité, a su créer une véritable communion avec la fosse, dans une ambiance aussi intense que chaleureuse. Mention spéciale pour l’interprétation de « Bloody Mary », leur morceau phare, accueilli comme un classique déjà incontournable.

Et cerise sur le cake : le groupe a profité de cette occasion pour présenter un tout nouveau titre, inédit, une belle prise de risque, bien récompensée par les réactions enthousiastes du public.

Cyril et Alex du groupe Solar Eruption nous livrent leurs impressions avec simplicité, lucidité… et une bonne dose de sueur.

« Excellent ! Très chaud, en plein soleil… Quelques petits soucis techniques au début, mais on a réussi à régler ça rapidement et à revenir dedans. »

Malgré les conditions extrêmes, les Lillois ont assuré avec un death metal technique millimétré. Le public, compact et réceptif, a suivi avec attention une prestation énergique, dans la lignée des précédentes apparitions du groupe sur des tremplins comme celui de l’Apocalypse Fest.

Les aléas du live n’ont pas entamé leur motivation :

« Un peu de problèmes techniques, mais sinon c’était nickel. »

Une prestation maîtrisée, une belle présence scénique, et l’assurance que Solar Eruption est une valeur sûre de la scène death technique française.

TEEN SPIRIT, pas juste un Nirvana Cover !

En mode roots et hargneuxTEEN SPIRIT-Nirvana Cover a littéralement propulsé le public aux confins des années 90. Ce power trio, aussi brut qu’authentique, a pris les classiques de Nirvana par les cornes – plus rapides, plus intensément rognés.

Le chant, rugueux et viscéral, portait les stigmates de Seattle : une Stratocaster stridente, des accords saturés, et des riffs triturés avec l’agressivité brute qui a forgé le son grunge. Le public, accroché de bout en bout, vibrait à l’unisson, conquis par cette immersion dans une esthétique musicale.

Le setlist a frôlé l’underground du groupe, exit les hits surproduits, place aux pépites crues et puissantes. Ce choix audacieux a fait la différence bien loin des hommages convenus.

TEEN SPIRIT a livré une relecture fidèle, pleine de sueur et de rage contenue, qui rappelle pourquoi Nirvana a marqué une génération, Un beau hommage à Nirvana.

En somme : un retour aux racines, sans nostalgie molle, mais avec une hargne forte et sincère. mais tout ceci n’est que mon ressentit…

Doorshan électrise le Hellfest Le Off

Les Normands de Doorshan étaient présent sur scène à Clisson pour une prestation aussi électrisante que festive, dans le cadre du Hellfest Le Off by Leclerc Clisson. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont tout donné jusqu’à l’épuisement du dernier kilowatt !

Leur show a été rallongé, suite à l’annulation de la venue du groupe March of Scylla suite à un problème de transport.

Une belle occasions supplémentaires de faire danser le public sur leur rock électro énergique, taillé pour la scène et pour la transe collective. Une déferlante de beats et de guitares, menée tambour battant par Burnie Burns, la chanteuse du groupe, qui a littéralement embrasé la scène. Impossible de ne pas la remarquer : survitaminée, déchaînée, elle a bondi dans tous les sens, grimpé sur les structures scéniques, slalomé entre les retours, avant de finir – comme à son habitude – juchée sur sa licorne gonflable, portée par la foule en délire. Un moment désormais rituel pour le groupe… et pour les festivaliers qui ne s’en lassent pas.

À noter : la fameuse licorne est restée sur le site du Hellfest, avec une mission très claire pour les fans : prendre des photos avec elle et les poster sur l’Instagram du groupe. Une opération à la fois ludique, virale et totalement dans l’esprit Doorshan : fun, libre et fédérateur.

Autre moment fort du concert : le titre emblématique « More Women On Stage », qui a donné lieu à un véritable happening. Burnie Burns a invité les femmes du public à monter sur scène, dans un geste à la fois festif et engagé. Le message est clair, assumé et porté haut : plus de femmes sur scène, plus de voix féminines dans le rock. Et le public a répondu présent, transformant la scène en un tourbillon d’énergie sororale. Cerise sur le gâteau, Burnie Burns a même pris le temps d’asperger joyeusement la foule à l’aide d’un pistolet à eau, histoire de rafraîchir un peu l’atmosphère dans cette chaleur de plomb… mais aussi de rappeler que, chez Doorshan, on ne fait jamais les choses à moitié.

Un show à l’image du groupe : puissant, coloré, fun, militant, jubilatoire.

À peine descendus de scène, les membres du groupe Doorshan, les rouennais de rock électro survitaminé, livrent leur ressenti avec humour, adrénaline… et beaucoup d’autodérision. Et pour cause : le groupe vient d’asséner l’une des prestations les plus électrisantes de cette édition du Off.

« C’était un set atomisé… Ou atomique… On vous laisse choisir ! »

La chanteuse Burnie, comme à son habitude, a tout donné, captant immédiatement l’attention.

« Franchement, c’était excellent. Trop court, bien entendu, mais cette ambiance… de fou ! On a joué pour les filles qui étaient devant. C’était vraiment incroyable. »

Niveau énergie ? Le groupe ne fait pas dans la demie-mesure.

« Sur notre échelle d’intensité, on était à 9,5/10 ! C’était maintenant ou jamais. Si tu donnes pas tout au Hellfest, tu donnes jamais. »

Burnie a bien failli se vautrer (encore), mais a tenu debout.

« Un peu comme au Trois pièces, sauf qu’ici au moins, y a des structures pour grimper ! »

Le batteur ? Déshydraté mais heureux. Tout juste capable de souffler un mot :

« Génial. Ça fait du bien de se défouler comme ça. »

Pas de Hellfest complet pour eux cette année, faute de dispo, mais ils reviendront. Et l’actualité du groupe est chargée :

  • Deuxième partie de leur album Plus Side attendue en novembre 2025
  • Clip “Here” sorti récemment, avec 150 figurants et sauts en parachute

« Réalisé par les fans. On est super fiers. »

Et que devient leur fameuse licorne gonflable ?

« Elle a été adoptée par des Bretons qui vont l’emmener en tournée et nous envoyer des photos. On l’a appelée Jean-Pierre. Vous pourrez suivre ses aventures sur nos réseaux. »

Entre prestation brûlante, esprit festif et clin d’œil décalé, Doorshan confirme son statut de groupe live à ne surtout pas manquer.

BLACK PANTERA, Les fauves du Metal.

Une sacrée surprise, et une claque sonore comme on les aime. Le power trio brésilien Black Pantera a littéralement retourné la scène du Hellfest Off by Leclerc-Clisson, encore un peu plus la montée en puissance de cette programmation devenue incontournable.

À ne pas confondre avec Pantera car ici, pas de cover band, mais une déferlante d’énergie brute, de riffs Hardcore imbibés de Thrash, et une présence scénique affolante. Black Pantera, c’est une machine de guerre sonore, quelque part entre la rage d’un Motörhead sud-américain et l’urgence d’un Rage Against the Machine, un groupe aux multiples références qui a transports un public, compact et survolté, qui aurait bien signé pour 30 minutes de plus. Mais hélas, leur set ultra-efficace s’est arrêté au bout d’une demi-heure, le temps impartit… laissant un goût de trop peu dans les oreilles de beaucoup.

Un pont entre le Off et le in : À noter que Black Pantera fait partie des groupes à jouer à la fois sur la scène du Hellfest Off et sur la Hellstage officielle dans l’enceinte du festival. Une double reconnaissance qui rappelle le parcours de LocoMuerte, passé par le Off.

KrashKarma : Le duo explosif

KrashKarma, c’est le genre de claque que personne n’avait vu venir, et qui a pourtant retourné tout sur son passage. Programmés en tête d’affiche du deuxième jour du Hellfest Le off by Leclerc-Clisson 2025, le duo californien a livré une performance survoltée qui restera dans les annales de cette édition.

Originaire de Los Angeles, KrashKarma, c’est un duo guitare-batterie à haute intensité. Et dès les premières secondes, le groupe frappe fort avec une entrée de scène aussi audacieuse que théâtrale : la batteuse, caisse claire à la main, fend la foule à grands coups de roulements militaires pour rejoindre la scène sous les acclamations d’un public médusé. Une montée en puissance inédite qui donne le ton.

Derrière les fûts, elle impose une frappe précise et féroce. À ses côtés, le chanteur-guitariste, lui aussi déchaîné, se livre à une prestation physique, allant jusqu’à grimper sur la structure de la batterie en pleine transe scénique. Un duo totalement en fusion, à la fois complice, percutant et scéniquement redoutable.

Musicalement, on nage dans un Hard-rock/Thrash-Metal classique survolté, direct, aux accents punk et heavy. C’est nerveux, accrocheur, parfaitement calibré pour la scène. Le son, excellent, laisse respirer chaque coup, chaque riff, chaque hurlement.

Le public, déjà bien chauffé, entre immédiatement dans la danse. La place est pleine, compacte, réactive. KrashKarma galvanise, provoque, et reçoit une ovation sincère. Les deux musiciens, sincèrement touchés, ont remercié les festivaliers avec émotion, visiblement ravis d’être là pour ce moment de communion sonore sur les terres Clissonnaises.

Avec ce concert plein de sueur, d’énergie brute et d’adrénaline, KrashKarma s’impose comme une des grandes sensations du Off 2025.

Tu peux également retrouver les Podcasts spéciales Hellfest 2025:

https://ouest-track.com/podcasts/metal-box-1-19-juin-2025-en-direct-du-hellfest-12562?fbclid=IwY2xjawLh9CRleHRuA2FlbQIxMQABHsqJi75kFILItQidAGZ7Ce7SBLmjBUi3PLm6cDwQjy9A3b8_mLgngXGA97tG_aem_9q5bow5DPZGlrUyRg6a-WA

https://ouest-track.com/podcasts/metal-decadence-225/metal-decadence-195-29-mai-2025-le-off-du-hellfest-2025-12442