REPORT JOUR 1

Arrivés de bonne heure pour s’installer au camping, c’est comme dans la plupart des festivals, obligatoire.

Bracelet ok direction le camping pour l’installation, les retrouvailles, l’apéro……

Classique quoi.

Reste 1h30 avant le début du festival.

C’est court aux arts bourrins.

Praim Faya

19h00 – 19h30

Jamais facile d’ouvrir pour un festival et aujourd’hui, c’est Praim Faya qui s’y colle.

Pour les avoir déjà vu, je sais que ça envoi.

Le son n’est pas génial et il est difficile de voir le réel potentiel du groupe.

On arrive pourtant à bien se mettre dans l’ambiance avec intro et outro bien ficelés.

Dommage que la communication avec le public soit totalement absente.

Bon set de 30 minutes. Dommage pour le son.

Il faut juste changer de place pour que le son soit bon. Au centre, devant la scène. Sinon, c’est pas top.

Thrashtalk

19h50 – 20h20

Alerte aux gogols, lol.

C’est ainsi que commence le set de Thrashtalk. Du Thrash Métal, de quoi headbanger, pogoter.

C’est sympa, ça groove, ça a le smile et ça s’éclate sur scène. Et ça se voit avec le public qui commence à bouger.

Les problèmes de sangle du bassiste n’entâchent en rien le set des cherbourgeois. Pour son dernier concert avec le groupe, il aurait pu espérer mieux.

A revoir vite pour s’éclater.

Warkult

20h50 – 21h20

Changement de style avec du Death métal proposé par Warkult.

Ça doit faire au moins 10 ans que je n’ai pas vu ce groupe sur scène. Retrouvailles.

Une intro un peu longuette et enfin on rentre dans le vif du sujet.

Ça envoie bien et les passages thrashy amènent du groove au groupe.

Le public est venu voir du bourrin, bah voilà. 30 minutes de bourrinage, de riffs acérés et de growl. Warkult.

La soirée commence bien.

Grist

21h50 – 22h30

Raté -> Apéro

Yarotz

23h00 – 23h45

La rage est de retour en terre Normande. Les landais viennent proposer leur Post Hardcore Punk au FDAB.

Le son est excellent, le set puissant. J’aime beaucoup cette ambiance Post Apocalyptique qu’on retrouve dans la lourdeur de certains passages et intro du groupe, comme ce mélange doom Stoner qui amène une rage supplémentaire à la musique de Yarotz.

C’est vraiment kiffant de les voir jouer sur une scène de cette taille qui correspond parfaitement à ce qu’ils proposent.

Et le groupe nous gratifie aussi d’un nouveau titre. Du prometteur pour un prochain album.

Quoi de mieux pour remplacer Insanity Alert ? Rien, là, c’est top.

The Great Old Ones

0h00 – 1h00

Pas fan du style mais a voir quand même.

J’assiste aux 10 première minutes mais c’est vraiment pas ma came. C’est bien fait, mais c’est pas pour moi.

Julien a adoré et fera un live report bientôt

Si sa mémoire ne lui fait pas défaut.

L’espoir fait vivre il paraît, lol.

Terror Swift

1h30 – 2h30

Les reprises acoustique, pourquoi pas. Mais moi, je préfère le bourrin et je retourne avec les alcoolos.

Le repos du guerrier ? Non. La suite d’un apéro bien avancé. Heureusement qu’il y a le camping. Pas la peine de vouloir partir avec cette ambiance.

C’est parti pour le festival des mecs bourrés. Mais toujours avec une super ambiance.

REPORT JOUR 2

Le réveil est dur pour certains, la nuit a été courte. A peine le temps de reprendre un léger apéritif que les hostilités reprennent.

Salo

14h00 – 14h30

Du Black métal pour commencer la journée, ça met direct dans l’ambiance.

Si un larsen de merde n’était pas venu gâcher le début du set de SALO, j’aurai dit « parfait ». La régie a fait le max pour trouver l’interférence mais il a fallu un titre pour résoudre le problème.

Ambiance sombre et malsaine, des lights sobres renforçant le côté sombre, ça envoie la purée dès le départ.

Dernier concert de l’ami François à la batterie, dommage.

Bonne découverte

Un très bon set de 30 minutes.

A revoir rapidement.

Keziah Maison

14h50 – 15h20

Changement d’ambiance avec Keziah Mason. Du Doom Stoner après du Black, osé quand même.

Pas trop ce à quoi on peut s’attendre quand on veut du bourrin, mais ça passe. La basse est ultra présente dans le son du groupe mais l’ambiance est sympa

Dommage pour le soucis de guitare mais une bonne prestation quand-même du groupe.

Shadwick

15h40 – 16h10

Le duo Gégé/Cheyenne fait mouche à tous les coups. Et il n’y aura pas d’exception a ça.

Juste une batterie et du chant sur scène, la guitare en sample.

Ça pulse et ça donne envie de rigoler, de pogoter.

Les intros sont magiques avec ce grind

La communication avec le public est excellente et dans les deux sens.

Ça s’amuse sur du bourrin. Le top.

Vivement le prochain.

Distillery

16h30 – 17h00

Sans doute l’OVNI de ce festival. Du Hard Rock avec la Distillery.

Je ne compte plus les fois où je les ai vu sur scène, en répète, à l’apéro, bref…. Je m’égare.

Distillery tombe juste avant la pose bière. Coïncidence ??? Je ne pense pas, lol.

Allez, c’est l’heure de la Distillery.

Et le retour de la formation à 5.

Il faudra attendre le deuxième morceau pour voir la salle se remplir et avoir un public moins habitué à ce genre de groupe venir découvrir le Hard Rock de nos soiffards.

Satan Joker – Power Of Song, le set démarre bien. Un extrait du prochain album pour couronner tout ça.

Sans oublier bien sûr l’habituel verre de l’amitié et sa distribution d’un petit verre de whisky d’une marque bien appréciée servi par de charmantes serveuses sur le titre A Glass Of Jack.

Un Prisoner Of Rock n’Roll puis une reprise de Motorhead avec Ace Of Spade pour finir et on aura encore passé un super moment avec la Distillery.

Le moment tant attendu arrive, celui de la pause bière. Mais a-t-on vraiment besoin d’une pause pour se désaltérer un peu ? lol.

Recueil morbide

19h00 – 19h30

Reprise

La dernière fois que j’ai vu recueil morbide, c’était au bateau Ivre à Rouen il y a au moins 10 ans. Un excellent souvenir.

Les bouchers du Doubs sont de sortie pour un nouveau massacre en règle.

La salle est pleine d’entrée pour cette reprise. Rien d’étonnant.

Ça bouge sur scène et le public suit. C’est toujours aussi bon. Même avec un guitariste en moins, le groupe a toujours autant la pêche.

Sans nouveauté depuis 2015, cela n’empêche pas le groupe de tout emporter sur son passage.

30 minutes pour un groupe de cette qualité c’est beaucoup trop court, surtout quand on prend son pied.

Trop envie de les revoir rapidement.

Encore une fois un gros kiff.

Objectif atteint : FDAB Destroyed.

Hurakan

20h00 – 20h30

Difficile de passer après recueil morbide. Et c’est Hurakan qui s’y colle. Ça bouge, ça pulse. La bagarre quoi.

Les picards envoient la sauce avec un set très bien rodé.

La prestance d’un chanteur encapuchonné version kaïra est excellente et porté par un set remarquablement exécuté.

Pour moi qui découvre, et sachant que le groupe jouait en Allemagne la veille, c’est une claque version Deathcore. Un style qu’on ne voit pas assez par ici.

Hurakan, un nom qu’il faudra obligatoirement retenir car, pour l’avenir, c’est certain qu’on entendra de plus en plus parler d’eux.

Le public ne s’y trompe pas et une fois de plus, 30 minutes,c’est beaucoup trop court.

Belle prestation.

A revoir aussi.

Brutal Sphincter

20h50 – 21h20

Au tour des Belges de Brutal Sphincter de donner la prochaine fessée.

Du grind délire, le genre de truc qu’on adore au FDAB. Et le titre de ce dernier album : Analuh Akbar. Ça promet.

Entre une chenille, un circle pit réservé aux femmes et un autre faisant le tour de la salle, ça s’éclate.

Un problème technique aura suffit pour que tout parte en couille. 5 personnes du public + le bassiste finissent à poil pour la fin du set. Le guitariste qui slamme d’un bout à l’autre de la scène.

Le gros bordel, la grosse déraille.

Belle découverte sur scène.

Excellent. Mais une fois encore trop court.

Gronibard

22h00 – 22h45

Gronibard ou comment exploser une peau de grosse caisse en faisant les balances.

Bande de bourrins ! On aime.

Comment dire à part que c’est un groupe de cinglés. Albatard, Anal Capone, Necronembourg, P’tite bite et Godemichel ne viennent pâs pour faitre dans la dentelle. L’arrivée sur scène en soutanes et le délire commence. Le chanteur en tenue sado maso maniéré renforce le côté délire du groupe.

March of the Gronibard, La chanson des bisous, va faire la vaisselle, La Raie de mon cul c’est une trousse à bite, Mon anus est un héliport à gland……. On a le droit à la totale.

Et ce dernier album, Regarde les hommes sucer

45 minutes de set à s’éclater.

Certains préfèrent voir le concert la nouille à l’air. Quand ça parle de cul tout le temps, pas étonnant, lol.

Le genre de groupes qui collent parfaitement au festival. Bourrins.

Gorod

23h15 – 0h15

Les Bordelais ne sont pas là pour faire dans la dentelle non plus. On connaît, on sait déjà qu’on devra tendre l’autre joue.

Deuxième méfait pour le chanteur déjà vu avec Grist hier (pas pour moi malheureusement).

La salle est blindée. C’est parti pour s’en prendre plein la gueule.

Le show est technique à souhait. Pas évident pour bouger. La prestance du chanteur fait du bien au groupe.

11 ans sont passés depuis leur dernière prestation au FDAB.

Si le Line up à bougé, la claque est toujours la même.

Deux nouveaux titres dans le set pour présenter un album qui sortira en fin d’année.

Le groupe ne dévoile rien de plus que ce qui est déjà sur Youtube. Il faudra attendre pour en avoir plus.

Pas de surprises donc c’est du Gorod du début à la fin.

Buy Jupiter

0h15 – 0h45

Ca devient dur pour tout le monde, moi y compris

Je reste donc dehors à discuter avec les potes avant de partir

Cette année encore, le FDAB aura été un grand cru

Entre découvertes, confirmations et valeurs sûres, retrouvailles et rencontres, rigolades et bitures, ce week-end aura été très chargé en émotions et en concerts.

Ce festival a vraiment son charme, quelque chose de particulier.

Vivement la prochaine édition

Retrouve également l’équipe du FDAB en podcast pour une émission spéciale en fin d’article juste en cliquant sur l’image .